Série CSRD – Épisode 3 Le gap analysis

Episode 3 - série CSRD le gap analysis

La gap analysis

La directive européenne de la CSRD semble être un rouleau compresseur qui déboule sur les entreprises.

Près de 50000 entreprises, dont 6000 en France, vont être concernées par des obligations de publications extra-financières d’ici 2026. C‘est-à-dire demain.

Qu’en est-il réellement ?

Quelles sont les obligations pour se mettre en conformité ?

Qu’est-ce qui n’est pas obligatoire ?

Albacombee vous propose une série en 5 épisodes pour comprendre concrètement comment mener ce projet dans vos organisations.

 

Le gap analysis, c’est quoi ?

Une fois qu’on a réalisé l’analyse de double matérialité, on a sélectionné les enjeux significatif. Il s’agit maintenant de savoir quelles informations on va publier. Et si on a déjà ces informations quelque part.

Pour les grandes entreprises qui étaient soumises à la DPEF, c’est une bonne occasion de revisiter les indicateurs existants et de faire des choix, peut-être de simplifier d’ailleurs.

Dans un premier temps, on va lister ce qu’on appelle les datapoints. Ils sont les informations pertinentes à publier sur les enjeux matériels.

Faut pas s’affoler, on parle de 1200 datapoints, beaucoup de choses ont été publiées sur le sujet. Mais dans la réalité beaucoup moins sont pris en compte car cela dépend de leur caractère matériel pour votre activité ainsi que de leur pertinence par rapport à votre activité.

Et puis il faut savoir qu’un quart seulement de ces datapoints sont des indicateurs quantitatifs, des chiffres. Le reste est du narratif.

Seules les informations pertinentes pour décrire l’enjeu, qu’on appelle aussi “informations matérielles” seront à publier.

Et puis c’est vous qui avez la main pour les choisir.

Le gap analysis, c’est en fait un travail à réaliser avec les contributeurs internes pour relever les écarts entre les informations qui existent dans l’entreprise et celles qui sont demandées dans le cadre de la CSRD.

 

Qui est impliqué et comment s’y prendre ?

Ici, beaucoup de services vont être sollicités : les RH, les services HSE, les achats, les opérations, le juridique. Bref, tous ceux qui pilotent les données qu’il va falloir collecter.

La dimension gestion de projet est importante dans cette phase car on va mettre le doigt ça fait un peu mal en créant peut-être de nouvelles obligations de reporting. Ce qui ne fait plaisir à personne.

Mais tout ceci est très fédérateur dans un projet qui permet d’embarquer tous les collaborateurs de l’entreprise.

Et puis, bonne nouvelle, certaines données existent déjà.

Par exemple, dans la BDESE qui est obligatoire pour les entreprises de plus de 50 personnes, beaucoup des données pertinentes pour la CSRD sont déjà collectées.

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Marie Duris

RSE Conseil, communication et formation