Les informations à publier
La directive européenne de la CSRD semble être un rouleau compresseur qui déboule sur les entreprises.
Près de 50000 entreprises, dont 6000 en France, vont être concernées par des obligations de publications extra-financières d’ici 2026. c’est-à-dire demain.
Qu’en est-il réellement ?
Quelles sont les obligations pour se mettre en conformité ?
Qu’est-ce qui n’est pas obligatoire ?
Albacombee vous propose une série en 5 épisodes pour comprendre concrètement comment mener ce projet dans vos organisations.
Que doivent contenir les informations à publier pour la CSRD ?
Après les phases d’analyse de double matérialité et d’analyse des écarts, on sait quelles informations il faut publier, sur quels enjeux matériels.
Il s’agit maintenant de s’attaquer au contenu.
Ce sont vos politiques, ce sont les objectifs que vous vous êtes fixés, vos plans d’action et les indicateurs de suivi que vous avez choisis.
À noter que sur des sujets climat et biodiversité, des plans de transition sont demandés. Ils incluent des trajectoires et les données financières sur les investissements nécessaires pour atteindre les objectifs.
Cette phase est un projet en soi.
En ce qui concerne les politiques, c’est l’occasion de formaliser des choses qui existent sans doute déjà en interne.
Pour les plans d’action, vous pouvez vous inscrire dans des temps déjà prévus dans votre routine annuelle ou bien animer des groupes de travail par activité ou par fonction.
La CSRD nous apporte un cadre pour embarquer tout le monde et produire des plans d’action sur tous les sujets importants.
Organiser la collecte des données
Pour les indicateurs, il va falloir organiser la collecte des données. Ceci de manière robuste et chaque année.
Le périmètre de reporting est le même que le périmètre de publication des comptes financiers.
Toutes ces données, bien sûr, seront à centraliser et vous devrez vous poser la question du choix des outils pour rendre cette étape plus efficace.
